Ma dentiste veut mon fric... (Episode II)

Dentiste, épisode II. Ce matin, toute brave, j'éclate limite mon gsm dans le mur. Mon gsm me sert de réveil. 7h tapantes, j'ai rendez-vous à 8h. Se lever à une heure pareille pour aller se faire charcuter, il faut vraiment le vouloir. Soit. Une petite douche, je m'habille et je décolle. (oui, pas de maquillage et une queue de cheval suffisent. Ma dentiste n'est pas un beau brun d'1m80 aux yeux verts super sexy). Dans mon esprit, cette dernière allait: 1) m'enlever le "pansement dentaire" qu'elle avait mit sur ma dent cassée et réparer celle-ci, 2) extraire ma dent de sagesse qui a décidé de pousser en dessous des autres et donc me soulager d'une douleur de chien. Que nenni...

J'arrive à peine que la dite dentiste s'embarque dans tout un tas d'histoires donc je n'ai, il faut le dire, que foutre. Forcément, à 8h du matin, après 6h de sommeil et tout juste dans l'estomac qu'une tasse de café que j'avais accompagnée d'une clope, je n'ai absolument rien à faire du fait que son fils de 14 ans mesure 1m95 (bien que c'est vrai que ce soit grand pour un gamin de son âge), joue au basket en internat à Namur et soit un drogué de l'ordinateur. Bref, je m'allonge, persuadée que ce rendez-vous sera mon dernier et qu'après j'aurai la paix. Elle retire donc le pansement dentaire cité plus haut et me lance:"je vais en remettre un autre, par acquis de conscience" (un acquis de conscience au prix de 20€). Ceci fait, elle se penche sur son agenda et me dis :"on se revoit vendredi matin, même heure ?", je ne peux donc m'empêcher de lui demander si elle a l'intention d'un jour finir les travaux et me foutre la paix (sans être vulgaire bien évidemment), elle me rétorque qu'il ne faut pas prendre de risques avec les dents et qu'elle préfère être prudente. Je suis donc sortie encore une fois de son cabinet avec la bouche endormie, des sous en moins, un p***** de pansement dentaire, un autre rendez-vous et un mal de crâne... J'en suis sure, ma dentiste veut mon fric !